Le syndicat de sureté républicaine : un réseau veut renverser le MI
Le syndicat de la sureté républicaine a annoncé dans une lettre adressée aux trois présidences, à des institutions de l’Etat et à des composantes de la société civile, la découverte d’un réseau opérant au sein des différents appareils de l’Etat pour renverser le ministère de l’intérieur et semer la discorde entre le pouvoir judiciaire et les différents corps sécuritaires et ce pour servir les intérêts du terrorisme.
Le syndicat a affirmé que ce réseau exerce des pressions sur le ministre de l’intérieur, Lotfi Brahem et l’institution sécuritaire et a appelé les trois présidences, les députés de l’ARP, l’UGTT, les ministres de l’intérieur et de la défense, le conseil supérieur de la magistrature, les organisations et les associations de défense des droits de l’homme à intenter des procès à l’encontre des parties évoquées dans son enquête.
"Il importe de libérer le ministère de l'intérieur des décisions et décrets qui freinent l'action sécuritaire et de mettre fin à la mainmise des partis dans les désignations", estime le syndicat qui affirme que "les évènements du tribunal de Ben Arous survenus le 26 février dernier ne sont qu'un piège pernicieux pour envenimer les relations entre le pouvoir judiciaire et les corps de sécurité afin de faire chuter le ministre de l'intérieur et aboutir à la destitution des responsables qu'il avait nommés à la tête de l'institution sécuritaire.
Le syndicat a pointé du doigt certains responsables et syndicalistes " dirigeant un lobby qui menace la sécurité du pays et porte atteinte au moral des hommes de sécurité".